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Géorgie : les partis politiques (de 1991 à 2009)


mardi 31 mars 2009, par Mirian Méloua

La classification des partis politiques géorgiens obéit difficilement à celle des démocraties occidentales, droite ou gauche, conservateurs ou progressistes.

Leur historique tend à prouver que le pouvoir politique en Géorgie a souvent été assuré par un bloc de partis qui s'est effrité au fur et à mesure de l'exercice présidentiel.

Ce fut le cas en 1991 où l'alternance se joua dans la rue avec la guerre civile et en 1999 où la majorité sortante se reconstitua grâce à des forces complémentaires.

Ce fut le cas fin 2003 où l'alternance se joua également dans la rue avec la Révolution des Roses.

Ce ne fut pas le cas en janvier 2008, aux élections présidentielles, avec la victoire du président sortant et une forte contestation dans la rue.

Ce ne fut pas le cas en mai 2008, aux élections législatives, avec la victoire d'une majorité présidentielle recomposée : une dizaine de députés d'opposition démissionnaient néanmoins afin de protester contre les "irrégularités" du scrutin.

Depuis, les oppositions politiques se multiplient, souvent autour d'anciens membres de la majorité présidentielle (ancienne présidente du Parlement, ancien Premier ministre, anciens ministres, anciens députés ...) : leur fédération reste difficile et l'alternance par le suffrage universel n'en est que repoussée.

 

La fin de l'ère soviétique


Les groupes de dissidents opposés au régime soviétique et à l'occupation russe, apparaissent dès 1976 (Groupe Helsinki géorgien) : Merab Kostava et Zviad Gamsakhourdia conduisent la désobéissance civile pacifique.

L'association Saint Ilia le Juste, présidée par Zviad Gamsakhourdia, apparaît en 1988 : elle se rapproche plus d'un parti politique.

Le Front populaire géorgien, 1988 : Nodar Natadzé en est le chef de file. A l'image des mouvements dans les pays baltes, il s'organise en structure d'opposition.

Les Verts, 1988 : Zourab Jvania jusqu'en 1993, puis Guia Gatchétchiladzé en sont les chefs de file (majorité présidentielle Edouard Chévardnadzé). Le 5 janvier 2008, aux élections présidentielles, ils prendront parti pour le candidat du Mouvement du Peuple Unifié Lévan Gatchétchiladzé (opposition à Mikheïl Saakachvili).

L'Union des Traditionalistes, refondée 1989 : Akaki Asatiani en est le chef de file. Il sera vice-président (1990 - 1991), puis président du Parlement géorgien (1991 - 1992). L'Union deviendra ensuite un parti politique (avec notamment Maia Nadiradzé) qui, coalisé avec le Parti national démocrate, obtiendra 1,4% des voix aux élections législatives du 28 mars 2004 (opposition à Edouard Chévardnadzé, puis à Mikheïl Saakachvili).

 

Ère Zviad Gamsakhourdia


L'alliance politique Table ronde - Géorgie libre, 1990, Mrgvali Maguida - Tavisoupali Sakartvelo, est constituée par les mouvements qui souhaitent restaurer l'indépendance de la Géorgie. Le 28 octobre, elle obtient la majorité au Parlement géorgien (53% contre 29% au Parti communiste). Le 31 mars 1991, elle gagne le référendum sur l'indépendance, proclamée le 9 avril. Le 26 mai, elle fait élire au suffrage universel Zviad Gamsakhourdia à la présidence de la république (87% de voix).

Parti national démocrate, refondé 1991 : Guiorgui Chantouria, Jondi Baghatouria, Irina Sarichvili - Chantouria, Gouram Tchokhladzé. Il est le principal parti d'opposition au président Zviad Gamsakhourdia. Il sera également un parti d'opposition au président Edouard Chévardnadzé. Le chef de file Guiorgui Chantouria sera assassiné en 1994. Sa veuve Irina Sarichvili, née en 1962, lui succèdera avant d'être démise de ses responsabilités en novembre 2003 pour soutien à Edouard Chévardnadzé. Le Parti national démocrate, coalisé avec le Parti traditionnaliste, obtiendra 1,4% des voix aux élections législatives du 28 mars 2004. Il soutiendra la candidature de David Gamkrélidzé à l'élection présidentielle du 5 janvier 2008 (opposition à Mikheïl Saakachvili).

 

Ère Edouard Chévardnadzé


Union des Citoyens, 1993 : Guiorgui Baramidzé, Nino Bourdjanadzé, Eldar Chenguélaïa, Avtandil Djorbanidzé, Omar Goguiachvili, Zourab Jvania, Koté Kémoularia, Vaja Lortkipanidzé, Mikheïl Matchavariani, Lévan Mamaladzé, Mariam Molodini, Mikheil Saakachvili, Edouard Sourmanidzé, Vano Tchkhartichvil, Guigui Tsérétéli appartiennent ou appartiendront à ce mouvement (majorité présidentielle Edouard Chévardnadzé).

Parti communiste unifié, 1994 : Panteleimon Giorgadzé. Il est né de la fusion de l'Union des Communistes de Géorgie, du Parti Ouvrier Communiste Géorgien et de l'Association Staline.

Parti travailliste, 1995 : Chalva Natélachvili, Témour Dolichvili, Pridon Injia, Goderzi Tchokhéli. Le chef de file Chalva Natélachvili, né en 1958, est député en 1992 et l'un des rédacteurs de la Constitution : vainqueur des élections territoriales à Tbilissi en 2002, il en laisse la présidence. Le Parti travailliste recueillera 4,47% des voix aux élections législatives du 28 mars 2004 et 6,4% aux élections territoriales du 5 janvier 2006 (dont 10,65% à Tbilissi). Chalva Natélachvili recueillera 6,49% des voix à l'élection présidentielle du 5 janvier 2008. Fidèle à sa tradition, le Parti travailliste fera cavalier seul aux législatives du 21 mai 2008, obtiendra 7,44% des voix et 6 sièges (opposition à Edouard Chévardnadzé, puis à Mikheïl Saakachvili).

Parti socialiste : Vakhtang Rtchéoulichvili, Denis Davitachvili. Le Parti Socialiste recueillera 0,5% des voix aux élections législatives du 28 mars 2004.

Parti des Industrialistes (L'Industrie sauvera la Géorgie) : Gogui Topadzé, Vakhtang Khmaladzé, Zourab Tkémaladzé. Le chef de file Gogui Topadzé est un industriel de la bière et propriétaire de la marque Kazbegui. Il a été député de 1999 à 2004, et est président de la Fédération géorgienne des sports d'hiver et du Comité Olympique géorgien. Le Parti des Industrialistes, coalisé avec le Parti des Nouvelles Droites, recueillera 7,62% aux élections législatives du 28 mars 2004 et obtiendra des sièges au Parlement. Il soutiendra la candidature de David Gamkrélidzé à l'élection présidentielle du 5 janvier 2008 (opposition à Edouard Chévardnadzé, puis à Mikheil Saakachvili).

Parti des Nouvelles Droites, 2000 : David Gamkrélidzé. Lévan Gatchétchiladzé, Mamuka Katsidzé, Pikria Tchikhradzé. Le chef de file David Gamkrélidzé, né en 1964, était propriétaire de la compagnie d'assurances Aldagui vendue 7,6 millions de dollars en 2007 à la Banque de Géorgie. Il a été député au sein de l'Union des Citoyens, puis du Parti des Nouvelles Droites. Le Parti des Nouvelles Droites, coalisé avec le Parti des Industrialistes, recueillera 7,62% des voix aux élections législatives du 28 mars 2004 et obtiendra des sièges au Parlement. Il présentera la candidature de David Gamkrélidzé à l'élection présidentielle du 5 janvier 2008 qui obtiendra 4,02% des voix (opposition à Edouard Chévardnadzé, puis à Mikheïl Saakachvili).

Parti républicain : David Berdzénichvili, Roman Doumbadzé, Tina Khidachéli, David Oussoupachvili, David Zourabichvili. Il est dirigé par David Berzdzénichvili de 2000 à 2005, puis par David oussoupachvili. Le Parti républicain, coalisé avec le Parti conservateur, recueille 8,57% des voix aux élections territoriales du 5 octobre 2006 (dont 12,04% à Tbilissi). Après s'être joint à huit autres partis au sein de l'alliance Mouvement du Peuple uni - Conseil national Uni pour la présidentielle du 5 janvier 2008, il décide de faire cavalier seul aux législatives du 21 mai 2008, obtient 3,78% des voix et 2 sièges au scrutin uninominal (opposition à Mikheil Saakachvili).

Union pour la Renaissance, parti du chef de file adjare Aslan Abachidzé : Tsotné Bakouria, Jondi Baghatouria, Sandro Brégadzé, Djemal Goguitidzé, Guiorgui Targamadzé. L'Union pour la Renaissance aurait obtenu 18,84% des voix aux élections législatives du 3 novembre 2003, annulées pour fraude ; elle recueille 3,7% des voix à celles du 28 mars 2004. Elle a disparu après le départ d'Aslan Abachidzé qui, réfugié à Moscou, fait l'objet d'un mandat d'arrêt international (opposition et soutien à Edouard Chévardnadzé, opposition à Mikheil Saakachvili).

Parti de la Justice : Igor Guiorgadzé. Après avoir été le responsable de la Sécurité d'Edouard Chévardnadzé, il fut accusé d'avoir organisé un attentat contre lui : réfugié à Moscou, il fait l'objet d'un mandat d'arrêt international (opposition à Edouard Chévardnadzé, puis à Mikheïl Saakachvili).

Mouvement national, 2001 : Mikheïl Saakachvili, Koba Davitachvili, Maia Nadiradzé, Guiga Bokeria (opposition à Edouard Chévardnadzé).

Nouvelle Géorgie, 2002, bloc de partis : Union des Citoyens (Vaja Lortkipanidzé, Lévan Mamaladzé, Elgoudja Médzmariachvili, Tamaz Nadareïchvili), Parti Socialiste (Vakhtang Rtchéoulichvili), Parti National - Démocrate (Irina Sarichvili - Chantouria), Parti des Verts. La Nouvelle Géorgie aurait recueilli 21,3% des voix aux élections législatives du 3 novembre 2003, annulées pour fraude. Elle a disparu après le départ d'Edouard Chévardnadzé (majorité présidentielle Edouard Chévardnadzé).

Union des Démocrates, 2002 : Zourab Jvania, Guiorgui Baramidzé, Eldar Chenguélaïa, Guiorgui Gabachvili, Mikheïl Matchavariani, Vasil Maglapéridzé, Zourab Nogaïdéli, Eléné Tevdoradzé (opposition à Edouard Chévardnadzé).

Parti du Peuple, 2002 : Koba Davitachvili.

Démocrates Bourdjanadzé, 2003 : Nino Bourdjanadzé (opposition à Edouard Chévardnadzé).

Démocrates, 2003 : alliance Démocrates Bourdjanadzé, Union des Démocrates et Parti Traditionnaliste (opposition à Edouard Chévardnadzé).

 

Ère Mikheïl Saakachvili


Mouvement national - Démocrates, 2004, bloc de partis (Mouvement national, Union des Démocrates et Démocrates Bourdjanadzé) : Lévan Béjachvili, Guiga Bokéria, Koté Gabachvili, Pavlé Koublachvili, Irina Kourkadzé, Maia Nadiradzé, ... Son candidat à l'élection présidentielle, Mikheïl Saakachvili, obtient 95% des voix en janvier 2004 et 53% en janvier 2008. Le mouvement recueille 66% des voix aux élections législatives du 28 mars 2004 et obtient une large majorité au Parlement : Nino Bourdjanadzé en est réélue présidente et Zourab Jvania obtient la confiance pour son gouvernement. Il recueille 77% des voix aux éléctions territoriales du 5 octobre 2006 (dont 66% à Tbilissi), (majorité présidentielle Mikheil Saakachvili).

Parti conservateur : Zviad Dzidigouri, Kakha Koukava. Le Parti conservateur, coalisé avec le Parti républicain, recueille 8,57% des voix aux élections territoriales du 5 octobre 2006 (dont 12,04% à Tbilissi) (opposition à Mikheïl Saakachvili).

Parti de la Liberté : Konstantiné Gamsakhourdia. Il est le fils de Zviad Gamsakhourdia, ancien président de la République, et a longtemps vécu en Confédération helvétique. Konstantiné Gamsakhourdia recueille 4,3% des voix à l'élection présidentielle de janvier 2004 (opposition à Mikheïl Saakachvili).

Voie de la Géorgie, 2006 : Salomé Zourabichvili. Mamouka Tchikovani et Guia Tortladzé ont quitté le parti. La Voie de la Géorgie recueille 1% des voix aux élections territoriales du 5 octobre 2006 (dont 2,7% à Tbilissi) (opposition à Mikheil Saakachvili).

Parti de l'Espoir, 2006 : Irina Sarichvili. Elle fonde ce parti avec d'anciens membres du Parti de la Justice, tout en affirmant avoir pris ses distances avec Igor Guiorgadzé, Elle est candidate à la présidentielle du 5 janvier 2008 et obtient 0,16% : elle avait pris position contre une demande d'adhésion de la Géorgie à l'OTAN (opposition à Mikheïl Saakachvili).

Forum national, 2006 : Kakha Chartava, Irakli Mélachvili, Révaz Chavichachvili, Niko Orvélachvili, Goubaz Sanikidzé. Le chef de file, Kakha Chartava, né en 1969, est le fils du président du Conseil des ministres abkhaze exécuté en 1993, après l'auto-proclamation par Soukhoumi de l'indépendance de l'Abkhazie. Il a été en poste à l'Ambassade de Géorgie en Russie de 1996 à 2000. Les autres fondateurs sont issus de l'Union Traditionnaliste.

Groupe Géorgien : Jondi Baghatouria (issu d'une scission du Parti travailliste, opposition à Mikheïl Saakachvili).

Par Nous Mêmes : Paata Davitaïa. le chef de file, Paata Davitaïa a été ministre de la Justice dans le gouvernement abkhaze en exil dans les années 2000 et a milité pour la reconnaissance du génocide subi par le peuple géorgien en Abkhazie en 1992 / 1993. Par Nous Mêmes accueille une majorité d'exilés géorgiens d'Abkhazie (opposition à Mikheïl Saakachvili).

Mouvement de la Géorgie unie, 2007 : Eka Besselia, Koka Gountsadzé, Guia Tortladzé, Guiorgui Tsagareichvili. Le chef de file en est Guia Tortladzé. Le fondateur Irakli Okrouachvili, exilé en France depuis janvier 2008, fait l'objet d'un mandat d'arrêt international pour abus de pouvoir durant l'exercice ministériel (opposition à Mikheïl Saakachvili).

Mouvement du Peuple uni - Conseil national, 2007, bloc de neuf partis : Forum national, Groupe géorgien, Mouvement de la Géorgie unie, Par Nous Mêmes, Parti conservateur, Parti de la Liberté, Parti du Peuple, Parti républicain, Voie de la Géorgie et de personnalités comme Goga Khaïndrava. Le mouvement présente Lévan Gatchétchiladzé à l'élection présidentielle du 5 janvier 2008 : il obtient 25,69% lors d'un comptage de voix contesté. Né en 1965, ce dernier est le fondateur, et propriétaire à 49%, de Georgian Spirit and Wines (Pernod Ricard 51%). Il a participé à la formation du Parti des Nouvelles Droites en 2000 et s'en est séparé pour soutenir un temps Mikheïl Saakachvili (opposition à Mikheïl Saakachvili).

Parti du Futur : Guiorgui Maïssachvili. Il est né en 1962, diplômé d'Harvard (Etats-Unis) et est cadre d'Enron de 1997 à 2001. Il se déclare en faveur de Mikheïl Saakachvili en novembre 2003. Il est candidat à l'élection présidentielle du 5 janvier 2008 et obtient 0,77% (opposition à Mikheïl Saakachvili).

Notre Géorgie, 2008 : Badri Patarkatsichvili, Nona Gaprindachvili (ex-championne du monde d'échec), Valéry Guelbakhiani, Guiorgui Jvania (frère de Zourab), Gotcha Jojua, Guiorgui Tsoulaia, Valérian Izoria, Viktor Djaparidzé, Lévan Gzirichvili, Mérab Khourtsidzé, Arsène Mguéladzé, Témour Dolichvili. Badri Patarkatsichvili a été candidat à l'élection présidentielle du 5 janvier 2008 et a obtenu 7,1%. Réfugié en Grande-Bretagne et en Israël depuis novembre 2007, il a fait l'objet d'un mandat d'arrêt international pour tentative de coup d'état et décède le 12 février 2008 (opposition à Mikheïl Saakachvili).

Parti chrétien démocrate, 2008 : Guiorgui Targamadzé, Magda Anikachvili, Guiorgui Akhvlédiani, Lévan Vépkhvadzé. Ancien député, Guiorgui Targamadzé a été directeur de la chaîne de télévision privée Imedi appartenant à Badri Patarkatsichvili. Il a été membre de l'Union pour la Renaissance. Ce parti présente des candidats aux législatives du 21 mai, obtient 8,66% des voix et 6 sièges (opposition à Mikheïl Saakachvili).

Parti des Femmes géorgiennes, 2008 : Gougouli Magradzé. Professeur à l'Université d'Etat de Tbilissi, députée du Mouvement national uni depuis mars 2004, Gougouli Magradzé quitte la majorité présidentielle après les évènements de novembre 2007. Durant la crise, elle relève l'absence de dialogue entre les autorités politiques et l'opinion publique, et déclare que l'ancien ministre de la Défense, Irakli Okrouachvili, en état d'arrestation pour abus de pouvoir, est un prisonnier politique. Durant la campagne des élections présidentielles, elle déplore les pressions exercées sur les fonctionnaires afin qu'ils votent pour le président Saakachvili (opposition à Mikheil Saakachvili).

Politiques géorgiennes, 2008 : Gotcha Pipia. Le fondateur, Gotcha Pipia, député non-inscrit, a défrayé la chronique le 10 juin 2004 en demandant à ce que les membres du gouvernement révèlent leurs origines ethniques et leurs appartenances religieuses avant le vote de confiance par le Parlement. Le Premier ministre de l'époque, Zourab Jvania, déclarait en réponse "être fier des origines arméniennes de sa mère". Le ministre de l'Economie, Kakha Bendoukidzé, ajoutait "que de tels propos ne pouvaient émaner que d'un fou, et que dans un pays normal leurs auteurs sont en prison". Gotcha Pipia se joint le 11 avril 2006 à la résolution de 36 députés de l'opposition qui demandent la démission du ministre de l'Intérieur, Vano Mérabichvili. Ce parti présente des candidats aux législatives du 21 mai et obtient 0,46% des voix (opposition à Mikheïl Saakachvili).

Alliance chrétienne démocrate, 2008 : Guiorgui Maïssachvili, Témour Chachiachvili, Guiorgui Kobakhidzé. Cette alliance rassemble des membres du Parti du Futur comme l'ancien candidat aux présidentielles Guiorgui Maïssachvili et des partisans de l'ancien gouverneur d'Imérétie Témour Chachiachvili (ère Chévardnadzé), présente des candidats aux législatives du 21 mai et obtient 0,89% des voix (opposition à Mikheïl Saakachvili).

Union des Sportifs géorgiens, 2008 : Valéry Guiorguiobiani. Elle présente des candidats aux élections législatives du 21 mai et obtient 0,19% des voix.

Parti national des Démocrates radicaux, 2008 : Chalva Kouprachvili. Il présente des candidats aux élections législatives du 21 mai et obtient 0,18% des voix : son chef de file n'avait pas réuni les conditions indispensables à la candidature aux élections présidentielles du 5 janvier (50 000 signatures validées).

Notre Pays, 2008 : Tamaz Gougounichvili. Il présente des candidats aux élections législatives du 21 mai et obtient 0,12% des voix.

Opposition unie - Conseil national - Nouvelles Droites, 2008 : ce bloc électoral constitué pour les législatives du 21 mai reprend huit partis du Mouvement du Peuple unié - Conseil national qui s'était constitué pour la présidentielle du 5 janvier 2008 : le Parti conservateur, la Voie de la Géorgie, le Parti de la Liberté, Par Nous Mêmes, le Parti du Peuple, le Mouvement de la Géorgie unie, le Groupe géorgien et le Forum national. Le Parti des Nouvelles Droites s'est joint à eux. Il obtient 17,73% des voix et 17 sièges (opposition à Mikheïl Saakachvili).

Alliance des Droites, 2008 : ce bloc électoral constitué pour les législatives du 21 mai 2008 regroupe le Parti des Industrialistes, le Parti national démocrate, Unité (Joumber Patiachvili), et obtient 0,93% des voix (opposition à Mikheïl Saakachvili).

Traditionalistes, 2008 : ce bloc électoral constitué pour les législatives du 21 mai regroupe l'Union des Traditionalistes, Notre Géorgie et le Parti des Femmes géorgiennes et obtient 0,44% des voix (opposition à Mikheïl Saakachvili).

Mouvement national uni, 2008 : il est l'héritier politique du bloc constitué par le Mouvement national, l'Union des Démocrates et les Démocrates Bourdjanadzé. Il présente aux législatives du 21 mai une liste de candidats conduite par David Bakradzé, ministre des Affaires étrangères, remporte 59,18% des voix et 119 sièges sur 150 (majorité présidentielle Mikheïl Saakachvili).

Mouvement démocratique - Géorgie unie, 23 novembre 2008 : il est fondé par Nino Bourdjanadzé, ancienne présidente du Parlement (opposition à Mikheïl Saakachvili).

Mouvement pour une Géorgie juste, 3 décembre 2008 : il est fondé par Zourab Nogaidéli, ancien Premier ministre (opposition à Mikheïl Saakachvili).

Alliance pour la Géorgie, 23 février 2009 : elle résulte de l'alliance entre les partisans d'Irakli Alassania (ancien conseiller du président et ancien ambassadeur aux Nations Unies), élu président, le Parti républicain avec David Oussoupachvili, élu vice-président, et le Parti des Nouvelles Droites avec David Gamkrélidzé, élu vice-président (opposition à Mikheïl Saakachvili).

Manifeste d'unité, 27 mars 2009 : il est constitué par des opposants à Mikheil Saakachvili en prévision d'une manifestation nationale le 9 avril 2009,
-  l'Alliance pour la Liberté (Parti de la Liberté, Parti des Femmes pour la justice et l'égalité, Parti traditionnaliste, Parti du Futur),
-  le Parti conservateur (Kakha Koukava et Zviad Dzidzigouri),
-  le Mouvement démocratique - Géorgie unie (Nino Bourdjanadzé),
-  La Voie de la Géorgie (Salomé Zourabichvili),
-  Le Parti des Industrialistes (Zourab Tkémaladzé et Gogui Topadzé),
-  Le Mouvement pour la Géorgie unie (Irakli Okrouachvili),
-  Le Parti du Peuple (Koba Davitachvili),
-  L'Alliance pour la Géorgie (partisans d'Irakli Alasania, Parti républicain et Parti des Nouvelles Droites),
-  de personnalités indépendantes, dont Lévan Gatchétchiladzé (ancien candidat à l'élection présidentielle).

*

Sources multiples :

-  Géorgie, bibliographie : politique et géopolitique

-  médias géorgiens dont Civil Georgia

-  Internet dont sites institutionnels, Wikipedia.

Voir aussi :

-  Géorgie : David Bakradzé, ancien ministre et ancien président du Parlement

-  Géorgie : Guiorgui Baramidzé, ancien vice-Premier ministre

-  Géorgie : Nino Bourdjanadzé, ancienne présidente du Parlement

-  URSS et Géorgie : Edouard Chévardnadzé, homme d'Etat soviétique et géorgien

-  Géorgie : Zviad Gamsakhourdia (1939-1993), président de la République

-  Géorgie : Zourab Jvania, homme d'Etat (1963-2005)

-  Géorgie : Guiorgui Khaïndrava, ancien ministre

-  Géorgie : Zourab Nogaïdéli, ancien Premier ministre

-  Géorgie, France et Géorgie : Irakli Okrouachvili, ancien ministre, incarcéré et libéré sous condition (11 janvier 2013)

-  Géorgie, Russie et Grande-Bretagne : Badri Patarkatsichvili, oligarque (1955-2008)

-  Géorgie : Mikheïl Saakachvili, président de la République

-  France, Géorgie et France : Salomé Zourabichvili, ancienne ministre géorgienne

-  Géorgie : les partis politiques avant 1991



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